B.V.R.B. : l’Histoire d’une estampille mystérieuse 2 octobre 2014
Bernard Van Risen Burgh
Cette estampille mystérieuse, faite de quatre initiales, a longtemps intrigué les chercheurs et donné lieu à de multiples hypothèses. D’autant qu’elle figurait sur des meubles Louis XV parmi les plus remarquables qui soient. Il aura fallu attendre l’année 1957 pour qu’un élève de Pierre Verlet à l’École du Louvre, Jean-Pierre Baroli, après de longues recherches dans les archives notariales relatives au faubourg Saint-Antoine, découvre la véritable identité, ou plutôt des ébénistes qui se dissimulaient sous ce sigle.
Assez curieusement, ces trois artisans – père, fils et petit-fils – possédaient le même prénom. À l’origine, l’attention de Pierre Verlet avait été attirée par la présence, dans les catalogues de vente du XVIIIe siècle – notamment ceux des collections du peintre François Boucher en 1771 et de Blondel de Gagny en 1776 -, de meubles de grande classe indiqués comme œuvre d’un « habile artiste » du nom de Bernard.
Plusieurs auteurs avaient alors attribué ces meubles à l’ébéniste Pierre Bernard, mais leur description correspondait davantage à l’exceptionnelle qualité des ouvrages frappés de l’énigmatique estampille « BVRB ». Restait à trouver un artisan prénommé Bernard dont le nom justifie les trois dernières initiales : VRB. C’est ce nom qu’a découvert Jean-Pierre Baroli : celui d’une famille hollandaise, les Van Risen Burgh, dont l’orthographe déformée deviendra parfois Vanrisemburgh ou Vanrisamburgh. Ils sont trois et, assez curieusement, aucune mention de leur accession à la maîtrise n’a pu être vérifiée. Les deux premiers l’ont reçue avant 1730, alors que les documents corporatifs en possession de la Bibliothèque nationale ne commencent qu’en 1735 ; Quant au troisième, il ne sollicitera même pas la maîtrise et, après la mort de son père, continuera à travailler sous la direction de sa mère en utilisant toujours la même estampille.
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Assez curieusement, ces trois artisans – père, fils et petit-fils – possédaient le même prénom. À l’origine, l’attention de Pierre Verlet avait été attirée par la présence, dans les catalogues de vente du XVIIIe siècle – notamment ceux des collections du peintre François Boucher en 1771 et de Blondel de Gagny en 1776 -, de meubles de grande classe indiqués comme œuvre d’un « habile artiste » du nom de Bernard.
Plusieurs auteurs avaient alors attribué ces meubles à l’ébéniste Pierre Bernard, mais leur description correspondait davantage à l’exceptionnelle qualité des ouvrages frappés de l’énigmatique estampille « BVRB ». Restait à trouver un artisan prénommé Bernard dont le nom justifie les trois dernières initiales : VRB. C’est ce nom qu’a découvert Jean-Pierre Baroli : celui d’une famille hollandaise, les Van Risen Burgh, dont l’orthographe déformée deviendra parfois Vanrisemburgh ou Vanrisamburgh. Ils sont trois et, assez curieusement, aucune mention de leur accession à la maîtrise n’a pu être vérifiée. Les deux premiers l’ont reçue avant 1730, alors que les documents corporatifs en possession de la Bibliothèque nationale ne commencent qu’en 1735 ; Quant au troisième, il ne sollicitera même pas la maîtrise et, après la mort de son père, continuera à travailler sous la direction de sa mère en utilisant toujours la même estampille.
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